Retour sur la prestation de nombreux Belges.
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SEMI-MARATHON
Simon Debognies : « Je suis plutôt satisfait de ma sixième place aujourd’hui. J’ai volontairement essayé de ne pas me fatiguer trop sur la Keizerberg, pour ensuite récupérer en descendant et revenir vers le groupe. Ensuite, j’étais dans un groupe de trois avec Gondwij en août, à ce moment-là. J’ai essayé de lutter aussi longtemps que possible avec Gondouin, car j’avais le top 5 en tête. Peut-être que j’ai fait une petite erreur d’estimation, parce que j’ai été un peu coincé le long du canal en direction de Louvain. Lorsque nous sommes arrivés à Louvain, ils sont un peu passés devant moi, les athlètes derrière moi. Mais là, les supporters m’ont vraiment aidé à continuer à pousser, à continuer à avancer. Surtout dans ce dernier kilomètre, où j’ai vraiment donné tout ce que j’avais contre les trois Espagnols, et ça a marché. Donc merci à tout le monde ici aujourd’hui, pour le soutien. C’était vraiment fantastique. J’ai adoré. Je suis satisfait de ce que les Belges ont accompli ici aujourd’hui. C’était une belle journée. »
Amélie Bihain : « En individuel, je ne suis pas hyper contente de ma performance. Maintenant, on est une équipe et si je fais partie de l’équipe, c’est que je méritais d’être ici. Evidemment, on a des filles qui sont hors-normes en Belgique pour le moment. J’ai beaucoup de chance je pense mais j’ai beaucoup travaillé pour être ici. L’ambiance était incroyable. On entend partout « Allez Belgique, allez Bihain », c’est génial. Le nombre de personnes présentes le long du parcours nous donne des ailes. C’est un sentiment incroyable. Les Belges étaient au rendez-vous, c’était très sympa. »
10 km
Isaac Kimeli (3e) : « Oui, aujourd’hui, j’ai obtenu une médaille de bronze ici à Bruxelles. Dommage qu’il n’y ait pas eu d’or, mais je suis quand même satisfait de cette médaille de bronze. Je tiens vraiment à remercier les fans, les supporters. Et voilà, à la prochaine. »
Clément Deflandre : « Voilà, 19ème en individuel, 3ème par équipe, donc c’est la première médaille européenne, c’est un peu incroyable. Il y a des supporters partout, donc c’est une super expérience. J’ai profité de chaque instant parce que là, c’est déjà fini, il n’y a rien, ça passe super vite. Donc, magnifique journée, magnifique course, magnifique ambiance, que du positif ! »
Noah Konteh : « Je veux surtout remercier les fans, car j’ai vraiment entendu mon nom à chaque coin de rue. C’était fantastique de recevoir autant d’encouragements. Pour ma propre course, je n’avais pas de très grandes attentes, car j’avais été blessé pendant la préparation. Mais je viens juste d’entendre que nous avons obtenu le bronze en tant que pays, donc c’est bien sûr fantastique. Isaac, troisième, il réussit à nouveau à se mettre sur le podium européen. Ma propre course s’est déroulée comme prévu, les 2-3 derniers kilomètres étaient vraiment très difficiles. Là, je vois vraiment le manque d’entraînement, mais j’en ai quand même profité. C’était encore un championnat à domicile, ça ne se vit pas tous les jours. C’est sûr, je suis encore chez les espoirs, donc je ne peux que profiter de ces expériences. »
Jana Van Lent : « Tout d’abord, je tiens vraiment à remercier tout le monde pour être venu nous soutenir. C’était vraiment génial, et même avec ce temps, tout le monde est venu, vraiment merci. Ça m’a énormément aidé, parce que c’était une course vraiment très difficile. J’ai terminé cinquième, comme lors du Championnat d’Europe de cross. Je suis vraiment très content de ça, parce que les 10 kilomètres internationaux étaient vraiment d’un niveau très élevé. Donc, oui, c’était vraiment fantastique. Merci beaucoup. »
Lisa Rooms : « C’était une course fantastique aujourd’hui, moi-même je suis un peu déçue, mais j’ai énormément apprécié les conditions ici, le public, Louvain. C’est vraiment une superbe journée, donc c’est un privilège d’être sélectionnée en Belgique. »
MARATHON
Dorian Boulvin : « C’est vraiment fantastique ici, pour nous, d’avoir pu courir devant notre public. Avec Thomas, on a fait une course plus ou moins d’équipe. On a eu des hauts et des bas tous les deux, donc on s’est servi un peu de point de repère. Après 25 km, j’étais devant, puis Thomas est revenu, m’a lâché, je suis revenu, je l’ai lâché. C’était un peu bizarre, mais on finit tous les deux dans le top 10, donc c’est vraiment sympa. Et puis, le public était vraiment fantastique. On s’est battu pour la médaille par équipe. Le parcours était monstrueusement dur qui ne fait que monter et descendre. Il n’y a pas un mètre de plat sur ce parcours. On courait de manière assez saccadée, avec les Israéliens qui mettaient un tempo assez élevé. 1h04 au semi-marathon, ce qui est quand même rapide, surtout sur ce genre de parcours. Pour les gars de devant, ça va, mais pour nous, on était à la limite. Derrière, on a fait notre max pour résister. Moi, je bats encore mon record sur un parcours aussi dur. Tout est positif. »
Thomas De Bock : « C’était vraiment une course très difficile. Dès le début, c’était déjà une course rapide, parce que les Israéliens ont commencé à imposer le rythme. Avec toutes ces montagnes, ça demandait vraiment beaucoup d’énergie. Heureusement, Dorian et moi étions aussi à l’entraînement ensemble, et aujourd’hui encore. À la fin, on a pu se motiver mutuellement. Donc, oui, fantastique. Et puis Johan, qui termine quatorzième. Une course vraiment forte de l’équipe belge. C’est génial qu’on puisse concrétiser ça avec une médaille. Ça rend l’expérience encore plus agréable. Et le public était vraiment fantastique. Ça faisait mal à la fin, mais ce public te poussait à continuer. Vraiment une expérience incroyable. »
Yohan Zaradski : « Ce que je retiens principalement, c’est l’ambiance. J’ai déjà fait 4-5 marathons internationaux et il y avait une meilleure ambiance ici avec les Belges. Dans les moments de faiblesse, ils nous ont porté. C’est la première chose dont je me souviendrai. La seconde est que j’égale mon record alors que le parcours est très compliqué au niveau du dénivelé. Je sais que le prochain marathon, je pourrai clairement gagner 3-4 miniutes et enfin rêver des 2h10-2h11. On est deuxième pays. Je ne m’y attendais pas du tout. C’est la super bonne nouvelle du tout. On ne savait rien faire face à l’armada israélienne. On a dû bien batailler pour la seconde place. Une des plus belles journées de ma vie. »
Kim Geypen : « C’était une course vraiment difficile. Je m’étais préparée à l’avance en me disant que je ne pourrais pas maintenir le rythme sur un seul kilomètre, et c’était bien le cas. Je n’ai jamais autant regardé mon horloge que maintenant, juste à l’instinct, en continuant, oui, tu traverses des zones où il y a des supporters partout, c’est vraiment un moment à savourer, à ce moment-là, c’est juste, oui, profiter. Mais il y a aussi des moments où tu te bats vraiment contre toi-même, comme dans le secteur de Louvain, et oui, pour moi, c’était aussi juste une question de persévérance, donc ce secteur de persévérance, c’était vraiment émouvant, un vrai moment d’extase. J’ai tellement apprécié ce moment, puis il y a eu le secteur de la vitesse, que j’avais vraiment sous-estimé, c’était vraiment, oui, une telle bataille mentale, toute la durée, oui, en attendant ce moment, d’être ici et d’avoir terminé, et très satisfait du temps. »
Amélie Saussez : « Les dix derniers, c’était vraiment très compliqué, mais franchement, c’est une ambiance de fou. Il y a des gens tout le long du parcours, ça nous porte. Vraiment, merci à tous ceux qui encouragent, parce que sans ça, je pense que je serais restée au 30e. Donc voilà, et super fière aussi de l’équipe belge et une super expérience ici à Bruxelles et Leuven. Merci à tous ! »
Valentine Mahy : « C’était déjà inattendu pour moi d’être dans la sélection. Faire partie d’une équipe de filles hyper soudées, c’était une expérience incroyable. Comme je n’avais pas beaucoup d’attentes, je ne pouvais qu’être heureuse de tout ce qu’il pouvait arriver. Je n’ai pas les mots. Le challenge aujourd’hui était de terminer et j’ai terminé. Partager sa passion avec les autres filles belges. On ne le fait pas que pour soi, on le fait aussi pour la cohésion d’équipe et cela l’emporte sur le reste. »
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HALVE MARATHON
Simon Debognies:
« Ik ben best tevreden met mijn zesde plaats vandaag. Ik heb er bewust voor gekozen om me niet te veel te forceren op de Keizerberg, zodat ik kon recupereren tijdens de afdaling en terugkomen naar de groep. Daarna zat ik in een groepje van drie met Gondwij in augustus, op dat moment. Ik heb geprobeerd zo lang mogelijk mee te gaan met Gondouin, want ik had de top 5 in gedachten. Misschien heb ik me een beetje misrekend, want ik zat wat vast langs het kanaal richting Leuven. Toen we in Leuven aankwamen, gingen sommigen mij voorbij, ook atleten die achter mij zaten. Maar daar hebben de supporters me echt geholpen om te blijven duwen, om door te zetten. Vooral in die laatste kilometer, waar ik echt alles heb gegeven tegen de drie Spanjaarden, en het werkte. Dus bedankt aan iedereen hier vandaag voor de steun. Het was echt fantastisch. Ik heb ervan genoten. Ik ben tevreden met wat de Belgen hier vandaag hebben neergezet. Het was een mooie dag. »
Amélie Bihain:
« Individueel ben ik niet supertevreden over mijn prestatie. Maar we zijn een team, en als ik deel uitmaak van het team, dan verdien ik het om hier te zijn. Uiteraard hebben we momenteel uitzonderlijke vrouwen in België. Ik denk dat ik veel geluk heb, maar ik heb ook hard gewerkt om hier te geraken. De sfeer was ongelooflijk. Overal hoor je ‘Allez Belgique, allez Bihain’, dat is geweldig. Het aantal mensen langs het parcours geeft je vleugels. Het is een ongelooflijk gevoel. De Belgen waren massaal aanwezig, het was heel fijn. »
10 KM
Isaac Kimeli (3e):
« Ja, vandaag heb ik hier in Brussel een bronzen medaille behaald. Jammer dat het geen goud was, maar ik ben toch tevreden met het brons. Ik wil echt de fans, de supporters bedanken. En voilà, tot de volgende keer. »
Clément Deflandre:
« Voilà, 19e individueel, 3e in teamverband, dus dit is mijn eerste Europese medaille, het is een beetje ongelooflijk. Overal zijn er supporters, dus het is een geweldige ervaring. Ik heb van elk moment genoten, want nu is het al voorbij, het gaat zo snel. Dus, prachtige dag, prachtige race, fantastische sfeer, alleen maar positiefs! »
Noah Konteh:
« Ik wil vooral de fans bedanken, want ik heb echt mijn naam op elke straathoek gehoord. Het was fantastisch om zoveel aanmoediging te krijgen. Voor mijn eigen race had ik geen grote verwachtingen, want ik was geblesseerd tijdens de voorbereiding. Maar ik heb net gehoord dat we als land brons hebben behaald, dus dat is natuurlijk fantastisch. Isaac werd derde, hij staat opnieuw op het Europese podium. Mijn eigen wedstrijd verliep zoals verwacht, de laatste 2 à 3 kilometer waren echt heel zwaar. Daar voel ik echt het gebrek aan training, maar ik heb toch genoten. Het was opnieuw een kampioenschap in eigen land, dat maak je niet elke dag mee. Zeker, ik zit nog bij de beloften, dus ik kan alleen maar van deze ervaringen profiteren. »
Jana Van Lent:
« Allereerst wil ik echt iedereen bedanken die is komen supporteren. Het was echt geweldig, en zelfs met dit weer is iedereen gekomen, dus echt bedankt. Het heeft me enorm geholpen, want het was een heel zware wedstrijd. Ik werd vijfde, net als op het EK veldlopen. Daar ben ik echt blij mee, want het niveau op deze 10 kilometer was heel hoog. Dus ja, het was echt fantastisch. Heel erg bedankt. »
Lisa Rooms:
« Het was een fantastische race vandaag, ik ben zelf een beetje teleurgesteld, maar ik heb enorm genoten van de omstandigheden hier, het publiek, Leuven. Het was echt een topdag, dus het is een voorrecht om voor België geselecteerd te zijn. »
MARATHON
Dorian Boulvin:
« Het is echt fantastisch voor ons om hier voor ons eigen publiek te lopen. Met Thomas hebben we een soort teamwedstrijd gelopen. We hadden beiden onze ups en downs, dus we gebruikten elkaar een beetje als referentiepunt. Na 25 km liep ik voorop, toen kwam Thomas terug, liet me achter, ik kwam terug, ik liet hem achter. Het was een beetje vreemd, maar we eindigen beiden in de top 10, dus dat is heel leuk. En het publiek was echt fantastisch. We hebben gevochten voor de teammedaille. Het parcours was monsterlijk zwaar, alleen maar op en neer. Geen meter vlak. We liepen in een schokkerig tempo, met de Israëli’s die het tempo hoog hielden. 1u04 op de halve marathon, wat behoorlijk snel is, zeker op zo’n parcours. Voor de koplopers oké, maar voor ons was het op het randje. Daarachter deden we ons best om stand te houden. Ik verbeter mijn record nog op zo’n zwaar parcours. Alles is positief. »
Thomas De Bock:
« Het was echt een heel zware wedstrijd. Vanaf het begin was het tempo al hoog, omdat de Israëli’s het tempo oplegden. Met al die heuvels kostte het veel energie. Gelukkig trainden Dorian en ik samen, en ook vandaag hielpen we elkaar. Op het einde konden we elkaar motiveren. Dus ja, fantastisch. En Johan eindigde als veertiende. Een heel sterke race van het Belgische team. Geweldig dat we dat konden verzilveren met een medaille. Dat maakt de ervaring nog mooier. En het publiek was echt geweldig. Het deed pijn op het einde, maar dat publiek duwde je verder. Echt een ongelooflijke ervaring. »
Yohan Zaradski:
« Wat me vooral bijblijft, is de sfeer. Ik heb al 4 à 5 internationale marathons gelopen en hier was de sfeer met de Belgen het beste. In momenten van zwakte hebben zij ons gedragen. Dat is het eerste wat ik me zal herinneren. Het tweede is dat ik mijn record heb geëvenaard terwijl het parcours echt moeilijk was qua hoogteverschillen. Ik weet dat ik bij mijn volgende marathon gerust 3 à 4 minuten sneller kan gaan en eindelijk mag dromen van 2u10–2u11. We zijn tweede land. Dat had ik helemaal niet verwacht. Dat is echt het geweldige nieuws. Tegen het Israëlische blok konden we niets beginnen. We hebben hard moeten vechten voor die tweede plaats. Een van de mooiste dagen van mijn leven. »
Kim Geypen:
« Het was echt een heel moeilijke wedstrijd. Ik had mezelf op voorhand gezegd dat ik het tempo geen kilometer zou kunnen volhouden, en dat klopte ook. Ik heb nog nooit zo vaak op mijn horloge gekeken als nu, gewoon op instinct blijven doorgaan. Je komt in zones waar er overal supporters staan, dat moet je echt koesteren. Maar er zijn ook momenten dat je echt tegen jezelf vecht, zoals in het stuk in Leuven. Voor mij ging het ook echt om volharding. Dat stuk pure doorzetting was emotioneel, echt een extatisch moment. Ik heb daar zo van genoten. Daarna kwam het snelle stuk, dat had ik echt onderschat, het was echt een mentale strijd, de hele tijd. Ik keek uit naar het moment dat ik hier zou aankomen en klaar zou zijn, en ik ben heel tevreden over mijn tijd. »
Amélie Saussez:
« De laatste tien waren echt heel zwaar, maar eerlijk, de sfeer was waanzinnig. Er stonden mensen langs het hele parcours, ze dragen je echt. Echt, bedankt aan iedereen die aanmoedigde, want zonder hen was ik waarschijnlijk blijven staan bij kilometer 30. Dus voilà, ik ben ook supertrots op het Belgische team en het was een geweldige ervaring hier in Brussel en Leuven. Bedankt iedereen! »
Valentine Mahy:
« Het was al onverwacht dat ik geselecteerd werd. Deel uitmaken van een team van zo hechte meiden was een ongelooflijke ervaring. Omdat ik weinig verwachtingen had, kon ik alleen maar blij zijn met alles wat er gebeurde. Ik heb er geen woorden voor. De uitdaging was om te finishen en ik heb het gehaald. Je passie delen met andere Belgische meisjes. Je doet het niet alleen voor jezelf, je doet het ook voor het teamgevoel en dat overstijgt alles. »